MICE Meeting Casablanca 2025, la ville dévoile ses ambitions
MICE Meeting Casablanca 2025, la ville dévoile ses ambitions
La deuxième édition du MICE Meeting Casablanca 2025 a mis en lumière l’internationalisation du salon et les projets structurants de la région. Entre infrastructures, attractivité et expériences locales, Casablanca affine sa position dans le MICE
À l’espace d’exposition Sacré-Cœur, la deuxième édition du MICE Meeting Casablanca 2025 ouvre un chapitre particulier pour la région Casablanca-Settat. Deux journées dédiées au tourisme d’affaires et à l’événementiel, dans un format où l’on vient autant pour sonder le marché que pour mesurer la trajectoire que la métropole souhaite emprunter d’ici 2030.
L’événement réunit cette année plus d’une cinquantaine de professionnels venus d’Europe, du Moyen-Orient, du Brésil et d’Afrique. Une présence internationale qui témoigne d’un intérêt croissant pour Casablanca, longtemps perçue comme un centre économique avant d’être reconnue comme une destination MICE à part entière.
C’est dans ce contexte que le président du Conseil Régional du Tourisme Casablanca-Settat, Othmane Cherif Alami, pose le premier cadre de lecture de cette édition.
L’une des singularités de cette édition tient justement à ce mélange entre acteurs établis, chaînes hôtelières, agences événementielles, structures spécialisées et petites entreprises issues des territoires ruraux de la région. Un choix assumé : près de 70 % de Casablanca-Settat est constitué de zones rurales dont les expériences touristiques restent encore largement méconnues… Le salon devient ainsi un espace de rencontre où se croisent prestataires, acheteurs et opérateurs cherchant à transformer ces cartes encore sous-exploitées en véritables propositions de valeur.
Mais au-delà des stands et des rendez-vous programmés, cette édition met en lumière un second axe, celui des infrastructures et des leviers en cours de transformation. C’est un volet crucial pour comprendre comment la région veut structurer une offre capable de rivaliser avec d’autres hubs du continent.
Ces projets, encore en construction ou en préfiguration, dessinent progressivement la silhouette d’une destination plus lisible, mieux connectée et capable d’accueillir des événements d’envergure. La montée en puissance de Royal Air Maroc, l’ouverture du Grand Théâtre, ou encore les discussions autour d’un Grand Palais des Congrès montrent que la métropole ne se contente plus de son statut économique : elle prépare son socle touristique et culturel.
Le salon fonctionne comme un laboratoire : il montre à la fois ce qui est déjà opérationnel et ce qui doit encore être consolidé pour inscrire Casablanca dans la carte MICE internationale.
L’édition 2026 annoncée par les organisateurs dira si la dynamique enclenchée cette année se traduit en réalisations concrètes. En attendant, la ville teste ses arguments, affine son discours et met en avant les transformations qui pourraient redéfinir son rôle dans le tourisme d’affaires régional… La suite dépendra des connexions, des négociations… et parfois des discussions improvisées dans les allées du Sacré-Cœur!

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