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Marrakech trace la route d’une sécurité renforcée avec la 4ᵉ Conférence Ministérielle Mondiale sur la Sécurité Routière

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Marrakech trace la route d’une sécurité renforcée avec la 4ᵉ Conférence Ministérielle Mondiale sur la Sécurité Routière

Entre engagement institutionnel et innovation industrielle, la 4ᵉ Conférence Ministérielle Mondiale sur la Sécurité Routière fixait du 18 au 20 février dernier au Palais des Congrès, un cap ambitieux…

Dans le brouhaha feutré des échanges multilingues, sous les lustres du Palais des Congrès, 2 700 participants, 100 ministres, 600 experts et une kyrielle d’acteurs du secteur se retrouvaient. Au cœur des débats : un objectif clair, ambitieux, mais impérieux. Réduire de moitié le nombre de morts sur les routes d’ici 2030. Une utopie ? Pas si l’on en croit les engagements pris lors de cette 4ᵉ Conférence Ministérielle Mondiale sur la Sécurité Routière, qui aspire à ancrer des mesures concrètes dans le paysage international. On écoute Safaa Benlemlih, chef de service média au sein de la NARSA :


Un défi global aux multiples visages… Les routes du monde ont ceci de commun qu’elles reflètent les paradoxes d’une époque : la modernité y côtoie le danger, la vitesse s’y conjugue avec la précarité des infrastructures, et les progrès technologiques peinent encore à compenser les comportements à risque. 1,19 million de morts chaque année, 3 % du PIB mondial absorbés par les accidents: des chiffres qui témoignent de l’urgence…


Face à cela, Marrakech a réuni politiques, experts, industriels, organisations internationales, mais aussi forces de terrain et acteurs de la société civile. Car la sécurité routière n’est pas qu’une question de régulation : elle interroge les usages, la prévention, et surtout, la communication entre les différents acteurs du terrain.


Si les normes et les lois fixent un cadre, c’est bien sur la route que se joue la sécurité. Et qui mieux que ceux qui interviennent au quotidien pour en témoigner ? C’est ici qu’intervient Cléa de Renault, soulignant le rôle clé du dialogue dans l’évolution des dispositifs de prévention et d’assistance.


Les secouristes sont en première ligne. Ils assistent à la violence des chocs, à l’urgence d’extraire une victime piégée, au manque de réactivité de certains dispositifs. Leurs retours sont précieux pour les industriels, qui cherchent à adapter leurs véhicules à ces réalités souvent brutales. De la conception des véhicules à l’intégration d’outils facilitant les interventions de secours, les constructeurs prennent en compte ces échanges pour façonner une mobilité plus sûre.


Alors que cette conférence se clôture, la Déclaration de Marrakech s’impose comme un socle fondateur. Elle vise à nourrir une future résolution de l’ONU, plaçant la sécurité routière au cœur des stratégies internationales. Mais au-delà des engagements institutionnels, c’est sur le terrain, dans l’interaction entre régulateurs, industriels et secouristes, que se dessine l’avenir de la route. D’ici 2030, l’objectif est fixé… Reste à transformer les paroles en actions !


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