Tamuda Bay a réuni presse et gastronomie pour célébrer un an de la Royal Mansour Collection. Sur le sable, des chefs qui régalent les palais du monde entier ont livré autre chose que des recettes… Une part de leur vérité

La scène était posée sur le sable… Face à la Méditerranée, tables dressées, touches d’orange et cuisines éphémères, transformaient l’horizon  en atmosphère festive… Pour célébrer son premier anniversaire, la Royal Mansour Collection a convié presse nationale et internationale à une Beach Party inédite à Tamuda Bay. Un décor de vacances, mais un contenu de haut vol, quatre chefs signatures se sont prêtés au jeu des confidences, chacun livrant sa vision du lieu et du temps.

Éric Frechon a parlé de voyage. Pas seulement celui qui mène jusqu’au nord du Maroc, mais celui qui se déroule dans l’assiette. À La Table, il croise rigueur française, produits locaux et influences asiatiques. Une équation risquée, mais assumée: « Du yuzu avec du cumin, du poisson de Méditerranée travaillé à la française… c’est là que naît la surprise »

Hélène Darroze a choisi l’humilité. Elle raconte les gestes des femmes marocaines rencontrées à Marrakech, leur façon de transformer un ingrédient simple en une matière noble. « On ne peut pas tricher en cuisine »… Elle dit cuisiner comme on se raconte, avec sincérité et l’envie de transmettre

Massimiliano Alajmo, lui, défend la simplicité. Non pas comme un dépouillement, mais comme un luxe véritable. « La matière contient déjà toute l’expression possible », dit-il. Pour lui, le rôle du chef est d’éclairer le produit comme un photographe éclaire un visage. Une philosophie où le respect, des producteurs, des clients, du lieu, prime sur l’esbroufe

Et puis la voix espagnole de Quique Dacosta a pris le relais. À Tamuda Bay, il a inventé un ADN nouveau, différent de celui de ses tables en Espagne. Au Méditerranée, il compose des assiettes formelles, pensées pour être partagées en famille ; au Pool & Beach, il s’amuse à décliner une cuisine plus libre, plus ludique, presque festive. « L’Espagne et le Maroc se regardent déjà depuis des siècles », glisse-t-il… Ici, il a choisi d’en faire un dialogue vivant

Quatre prises de parole, et d’autres en arrière-plan…  Des paroles livrés comme on partage une table, chacun venait ajouter une nuance, et c’est dans ce dialogue que se dessinait la Collection: plurielle, ouverte, attentive… La Collection Royal Mansour, en un an, a montré qu’elle ne reposait pas sur une voix unique, elle avance par la diversité assumée de ses signatures, un projet nourri de regards différents mais tendu vers un même horizon. La Beach Party de Tamuda Bay l’a confirmé, cette Collection se construit autant par ses assiettes que par les récits de ceux qui les composent…Et si l’on retenait autre chose que les plats de cette Beach Party, c’était ce soin invisible qui imprègne les différents établissements de la collection… Cette capacité à anticiper, à penser avant vous ce qui pourrait manquer. Le véritable luxe n’était pas dans la mise en scène, mais dans cette attention discrète, devenue naturelle. Un an après son lancement, la Collection Royal Mansour s’affirme par ce sens aigu du détail, perceptible aussi bien dans l’assiette qu’au spa, dans l’architecture comme dans les gestes du service. Une hospitalité pensée dans toutes ses dimensions !