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La quête de reconnaissance au travail


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Aujourd’hui, nous nous intéressons à un sujet qui relève du domaine professionnel. Nous allons parler de reconnaissance, un besoin vital pour tout travailleur. En quête de valorisation, de compliments, de promotions… selon René Fiori, psychanalyste et créateur d’un collectif destiné à discuter voire « remédier aux souffrances au travail, pour un salarié, c’est la question de confiance qui se pose. Toutefois, dans des grandes entreprises où tout est systématisé, où tout fonctionne par protocole, la place du salarié en tant qu’êtres singuliers disparaît. Or, le fait d’être reconnus, remerciés, félicités devrait les sécuriser ».

Alors, pourquoi accorder autant d’importance à l’expression de confiance de la part de ses supérieurs hiérarchiques ? Après tout, qui mieux que nous-mêmes pour juger du soin que nous avons accordé au travail que nous avons accompli.

Selon l’explication de la psychanalyste et coach Hélène Vecchiali, « la reconnaissance au travail nous offre une appartenance à un groupe et nous permet de forger une estime sociale de soi ». Et face à ce désir, nous ne sommes pas égaux ; certains ont besoin qu’on le leur répète dix fois de suite que leur travail était excellent pour être enfin persuadé de la valeur de leur production. D’autres préfèrent être reconnus en public pour que les trompettes de la renommée résonnent haut et fort.

Certaines fois, le manque de reconnaissance peut induire à la perte de confiance en soi ou même à la dépression, car pour les spécialistes, le désir d’être reconnu est lié à l’amour que nous avons reçu tout-petits. Habitués à être félicité par nos parents en cas de bonnes notes et grondés au cas contraire, nous avons tendance à retranscrire le même schéma au travail.

Aussi, nous confondons la valeur de nos notes, qui correspond au fruit de notre labeur, avec notre valeur personnel, celle que nous représentons pour nos parents. Or, pour Hélène Vecchiali, certains sont plus en attente que d’autres car « leur estime de soi est fragile ou n’a pas pu se forger correctement. En revanche, un enfant qui a été rêvé, désiré, porté, reconnu dans ses efforts par ses parents aura spontanément ancré en lui-même cette sensation d’avoir de la valeur. Il sera donc moins en demande de compliments et de félicitations ».


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