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Le gouvernement El Otmani… pour les nuls


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Les invités

• Nabila Mounib, secrétaire générale du PSU

• Moncef Belkhayat, membre du Bureau Politique du RNI

• Abdennebi Aboularab, membre du PJD

• Salaheddine Nabigha, vice président de Tizi

• Aziz Boucetta, chroniqueur Luxe Radio chargé des questions politiques

Édito

Si la composition de la majorité gouvernementale a eu de quoi en décevoir plus d’un, ce n’est pas la composition de l’équipe gouvernementale qui a eu de quoi rassurer. 20 ministres, 6 ministres délégués, 13 Secrétaires d’Etat. Soit 39 membres au total, issus de 6 partis politiques, le PJD, le Mouvement Populaire, le RNI, l’UC, le PPS et l’USFP, mais aussi des technocrates.

Dans le nouveau gouvernement, 9 femmes sur 39 dont une seule ministre, Bassima El Hakkaoui, reconduite à la tête du Ministère de la Famille et, non plus de la femme, mais de l’égalité. Bref, la même ministre au presque même ministère à la tête duquel elle est loin d’avoir fait l’unanimité lors du premier mandat du PJD au pouvoir.

Dans le nouveau gouvernement aussi, pas beaucoup de nouveaux noms ; on a pratiquement repris les mêmes et on recommence. Le PJD grand vainqueur des législatives d’octobre 2016, ne dirige pas forcément les portefeuilles les plus importants, loin de là. De quoi se poser la question sur le poids qui sera celui du PJD dans ce gouvernement. Les observateurs disent le PJD carrément marginalisé.

Le RNI, par contre, dont il est à rappeler le faible score aux dernières législatives, réussit un vrai coup de maître, certainement très incompréhensible pour le commun des observateurs, en finissant à la tête de sept ministères, mais pas n’importe lesquels. Le RNI s’impose ainsi en force à la tête des Finances, de l’Agriculture, de l’Industrie et l’Investissement notamment mais aussi la Justice entre autres.

Autant dire que si beaucoup de citoyens se posent de plus en plus la question de savoir s’il sert à quelque chose d’aller voter, du côté des partis politiques, certains seraient sans doute en train de se demander s’il sert à quelque chose de batailler pour gagner une élection. Notre démocratie en prend un coup, et c’est peu de le dire.

De tout cela une chose positive se dégage, le gouvernement est enfin là, et il est le bienvenu. Car le pays, s’il n’était pas à l’arrêt pendant que les tractations s’éternisaient pour accoucher d’une majorité gouvernementale, les affaires tournaient, elles, au ralenti et la situation devenait quasi intenable pour certains opérateurs économiques. Les choses, du coup, redémarrent, mais dans quel sens ? Nous nous posons la question et nous la poserons à nos invités.

À quoi ressemblera le programme gouvernemental ? Quelle sera la feuille de route du nouvel exécutif ? Quelles sont les priorités et quelles sont les urgences ? Et, surtout, à quoi ont servi les législatives de 2016 ? C’est le débat que nous ouvrons avec nos invités cet après-midi dans Avec Ou Sans Parure.


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