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La blouse lavallière : aussi bourgeoise que bohème !


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Aujourd’hui, dans votre magazine mode, je vous parle de la blouse lavallière. Subtile et redoutablement sexy, elle exhale un léger parfum suranné. À la vue de ces pans noués dans le cou et retombant sur la poitrine, on pense immanquablement à Louis XIV. Toutefois, cette blouse si célèbre s’avère surtout l’ambassadrice la plus subtile des années 70.

La blouse lavallière existe depuis le XVIIème siècle. C’est une jeune maîtresse de Louis XIV qui a laissé ce nom à la postérité. Louise de La Vallière adorait effectivement revêtir ces cravates à larges nœuds flottants qu’elle nouait autour du cou. Désormais, cette blouse désigne un chemisier dont le col est constitué de deux pans de tissus qui se nouent comme les cravates de ces messieurs. Pendant des décennies, peintres et artistes ont arboré le port de la lavallière pour son tombé poétique et bohème. À partir des années 70, elle s’assagit et s’embourgeoise jusqu’à devenir l’un des chemisiers préférés des BCBG en tailleur.

Depuis quelques temps, la blouse lavallière opère un coming-out retentissant à coups de nœuds grandiloquents et d’imprimés chatoyants. Un retour sous les projecteurs sur fond d’élan seventies très tendance également. Imprimée ou unie, la blouse lavallière se porte désormais sans avoir l’air austère. Remise au goût du jour par tous les créateurs de mode, elle se la joue tantôt sexy, tantôt rebelle au grand bonheur des fashionistas qui en ont fait leur col de prédilection à toutes les occasions !


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