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Actualité sciences et santé du 30 décembre 2016


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La première caravane des Sciences commence lundi prochain à Ouazzane

Du 2 janvier au 15 avril pour être précise, dans la province d’Ouazzane. Le thème de cette première édition : « tous la main à la pâte ». Cette caravane des sciences s’organise en fait dans le cadre de la mise en œuvre de la Vision stratégique de réforme de l’enseignement 2015-2030. Ça consiste en un  laboratoire scientifique mobile, il comprend des équipements, un matériel d’expérimentation… Cette caravane va sillonner les 87 établissements primaires relevant de la province d’Ouazzane donc  objectif : sensibiliser les élèves à l’importance de la recherche scientifique et au rôle des laboratoires en la matière.
Des ateliers thématiques sont également au programme… notamment en mécanique, en électronique et électricité, en chimie, en sciences de la vie et de la terre, en informatique ou encore en environnement. Des journées portes ouvertes des laboratoires seront aussi organisées pour les élèves de l’ensemble des établissements scolaires concernés.

 

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Don d’organes : à partir du 1er janvier, chaque Français deviendra donneur par défaut

Les Français ne donnent pas assez leurs organes, c’est un fait… Un amendement de la loi Santé doit permettre d’améliorer la situation. Jusqu’à présent, si le défunt n’avait jamais évoqué le sujet de son vivant, les médecins en quête d’organes se tournaient vers la famille, à qui revenait la tâche d’accepter, ou de refuser. Sauf qu’à partir du 1er janvier, c’est terminé : un nouveau décret rend chaque Français donneur par défaut. L’objectif est d’augmenter le nombre de dons en France, un nombre encore beaucoup trop faible pour couvrir les besoins. En fait, l’amendement de la loi Santé, voté en août, ne fait finalement que confirmer et renforcer ce que disait déjà la loi Caillavet du 22 décembre 1976 sur le don d’organes, à savoir que « des prélèvements peuvent être effectués à des fins thérapeutiques ou scientifiques sur le cadavre d’une personne n’ayant pas fait connaître de son vivant son refus d’un tel prélèvement » Ainsi au 1er janvier, tout Français qui refuserait que soient prélevés ses organes à sa mort ne pourra plus se contenter d’en parler à ses proches. Alors que les démarches se faisaient jusqu’ici par courrier, celles-ci seront facilitées par la création d’un registre du refus accessible en ligne. Chacun pourra par ailleurs y préciser quel(s) organe(s) il ne souhaite pas donner. Et que les proches se rassurent, leur opposition au don d’organe sera toujours prise en compte, la famille pourra présenter au corps médical un témoignage écrit et clairement identifiable, préalablement rédigé par la personne décédée. En clair, les proches pourront toujours s’opposer au don s’ils ont la certitude, et la preuve, qu’il s’agissait bien là de la volonté du défunt  mais le doute ne suffira plus.

 

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En France toujours. L’allergologie enfin reconnue comme spécialité médicale.

Tous ceux qui ont le nez qui coule et les yeux qui grattent ne pourront que se réjouir de cette décision : Un arrêté publié hier permet aux internes en médecine de se spécialiser en allergologie, ce qui n’était pas possible directement jusqu’ici. La France ne compte que quelque 1 200 allergologues, des médecins généralistes,  pneumologues ou encore dermatologues qui ont suivi une formation complémentaire de deux ans pour se « sur-spécialiser ». Désormais, le gouvernement français prévoit que 30 étudiants puissent être formés au cours de l’année 2017-2018. L’allergologie est ainsi reconnue comme une spécialité médicale à part entière, « une nécessité pour une pathologie qui touche aujourd’hui, 30% de la population, 18 millions de Français »… et selon l’OMS d’ici à 2050, la moitié de la population occidentale sera touchée, notamment à cause du réchauffement climatique et de la pollution. 

 

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Hong Kong : deuxième cas humain de grippe aviaire confirmé

Quelques jours après la mort d’un premier malade, les autorités hongkongaises viennent de confirmer aujourd’hui l’existence dans le territoire d’un deuxième cas humain du virus de la grippe aviaire.
La souche H7N9 a été découverte chez un homme de 70 ans qui avait voyagé dernièrement notamment dans la ville chinoise de Shenzhen. Le septuagénaire a déclaré être passé à proximité de camions ambulants vendant des volailles vivantes. Les autorités ont précisé qu’elles enquêtaient toujours pour identifier le lieu de sa contamination.
Le malade a été hospitalisé dans un état stable et tous ses proches font l’objet d’un suivi médical. En Chine, depuis son apparition il y a plus de 3 ans, la souche H7N9 a coûté la vie à plus de 200 personnes.


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