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Actualité sciences et santé du 28 octobre 2016


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Se soigner par l’art, c’est possible avec la théâtrothérapie

En psychologie, le théâtre est utilisé comme thérapie visant l’extériorisation des traumatismes vécus. Depuis peu, ces méthodes de thérapie dites alternatives prennent de l’ampleur, y compris au Maroc.

Si certains hôpitaux publics ont depuis déjà quelques temps intégré la thérapie par le clown ou la peinture, la discipline semble désormais institutionnalisée dans certains établissements à l’instar de Cheikh Khalifa de Casablanca. L’hôpital s’est doté depuis peu d’une salle d’art thérapie préparée expressément à cet effet.

La théâtrothérapie en particulier est de plus en plus sollicitée tout autant dans le milieu artistique que médical. La Fédération des Œuvres Laïques de Casablanca par exemple vient de lancer un nouvel atelier de théâtrothérapie. Une approche innovante visant des objectifs de changement de l’individu à travers des outils de théâtre.

Techniquement, la méthode se veut intégrative s’inspirant de plusieurs approches artistiques, psychologiques et sportives. Cela va de la psychothérapie à la psychanalyse en passant par l’hypnose, la thérapie narrative, la programmation neurolinguistique, le yoga, ou encore les arts martiaux.

 

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Hépatite C : un nouveau rapport de l’OMS fait le point

Depuis l’introduction il y a 2 ans d’un  nouveau traitement – les antiviraux à action directe – plus d’un million de personnes dans les pays à revenu faible ou intermédiaire ont été soignées de l’hépatite C, indique un rapport de l’OMS paru ce matin.

Avec ces nouveaux médicaments, le taux de guérison dépasse les 95%, les effets secondaires sont plus rares qu’avec les traitements disponibles auparavant et la guérison complète peut être obtenue en 3 mois.

Seul hic, le coût de ce traitement, dont le prix initial était estimé à quelque 85 000 dollars, peut-on lire dans ce rapport. L’OMS constate néanmoins qu’un certain nombre de pays à revenu faible ou intermédiaire, comme le Maroc, l’Argentine, le Brésil, l’Égypte ou encore l’Indonésie parviennent peu à peu à fournir les médicaments à leur population. Et ce, grâce à la mise en place de différentes stratégies.

L’OMS évoque notamment la concurrence des génériques au moyen d’accords de licence, la production locale et les négociations sur les prix. Par exemple le prix d’un traitement de trois mois en Égypte a été ramené de 900 dollars en 2014 à moins de 200 en 2016.

En moyenne, dans les pays à revenu intermédiaire, le prix d’un traitement de 3 mois au sofosbuvir et au dacla-tasvir varie beaucoup. Les coûts vont de 9400 dollars au Brésil à 79 900 en Roumanie.

Pour rappel, l’hépatite C, tue près de 700 000 personnes par an et pèse lourdement sur les capacités et les ressources des systèmes de santé.

 

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Accord historique sur la création d’un sanctuaire marin en Antarctique

Après des années de négociations, un consensus a été trouvé entre les 25 membres de la Commission pour la conservation de la faune et de la flore marines de l’Antarctique, lors de sa réunion annuelle à Hobart, en Tasmanie.

Présenté par les États-Unis et la Nouvelle-Zélande, le projet porte sur la création d’une zone protégée en mer de Ross, une immense baie côté Pacifique. Elle s’étendra sur une superficie de plus de 1,55 million de kilomètres carrés, soit une aire plus vaste que la France, l’Italie, le Benelux, l’Allemagne, la Suisse et l’Autriche réunis.

Au total, 1,12 million de kilomètres carrés seront interdits à la pêche, selon le ministre néo-zélandais des Affaires étrangères Murray McCully. Un accord valable pour une durée de 35 ans.

La mer de Ross est parfois surnommée le « dernier océan ». Elle est en effet considérée comme le dernier écosystème marin intact de la planète, c’est-à-dire non touché par la pollution, la surpêche ou les espèces invasives.

 

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Des nouvelles pour finir de la sonde américaine Juno

La Nasa est soulagée Sara. Après avoir connu une série de problèmes suscitant des inquiétudes sur le succès de la mission, la sonde spatiale américaine Juno, en orbite autour de Jupiter, semble à nouveau pleinement opérationnelle.

Le 19 octobre dernier, pour une raison inexpliquée, les systèmes informatiques de la sonde l’ont placée en mode sans échec, procédure de sécurité entraînant la mise en veille de tous les instruments scientifiques. Aucune donnée n’a ainsi pu être recueillie lors du dernier vol rapproché, à seulement 4 100 kilomètres de la planète gazeuse.

Juno est finalement sortie de ce mode sans échec il y a 4 jours. La sonde «se porte bien, et répond désormais à toutes nos commandes», précise la NASA.

Pour rappel, le 16 octobre dernier, l’agence spatiale américaine a d’abord constaté que deux clapets situés dans le système de pressurisation du moteur principal fonctionnaient beaucoup plus lentement que prévu. Afin d’éviter tout dommage et prendre le temps de résoudre le problème, les responsables ont décidé de maintenir la sonde dans une orbite elliptique longue de 53 jours. La manœuvre visant à placer l’engin spatial sur une orbite courte de 14 jours, depuis laquelle il doit effectuer une trentaine de révolutions, est quant à elle reportée au 11 décembre.


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